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xsntuns. _ 85 · savautage, ils sont privés d'instruction religieuse. Pendant que- leurjeune esprit se développe nécessairement par l‘acquisition de connaissances profanes, ils ne reçoivent, pour la plupart, au foyer paternel, que des leçons faibles et incomplètes dans les élé- ments de l’hébreu et de nos saintes doctrines, connaissance, ce- pendant,- essentiellement indispensable à leur bien·ètre spiri- tuel. C’est dans l‘espoir d`obtenir et de réunir ces deux grands I objets, que j’ai esquissé le projet que je vous soumets plus loin. 0n remarquera facilement que le collége proposé a pour but dc fournir à des élèves externes une éducation générale efficace (comme, par exemple, celle que l`on reçoit à 1'école de la Cité de ` Londres) en même temps qu’une bonne instruction religieuse; puis, surtout, de préparer les élèves d’un caractère honorable qui désirent se consacrer 'à la carrière ecclésiastique, à suivre, en ` dernier lieu, les cours de l’Université, de manière à ice qu`en même temps qu’ils seront initiés, dans cette dernière institution, aux branches supérieures des connaissances humaines, ils reçoi- vent, dans l‘enceinte du collége, l‘éducation théologique et sco- p lastique requise, et soient duement préparés à leurs saintes fonc- p tions futures. On remarquera enfin que l’établissement projeté embrasse, en même temps, les objets du Bet Hamedrash actuel, ' ainsi que son excellente bibliothèque, ses revenus et la dotation · l récente qu’il doit. à la munificence de M. A. L. Moses. Dans l’intention de soumettre ce projet à votre considération et à votre adoption, et de solliciter en sa faveur votre bienveillant

 appui, je prends la liberté de vous inviter à une réunion géné-

rale qui aura lieu le 4 janvier prochain, à l‘heure de midi, à Sussex·Hall, sous la présidence de sir Moses Montefiore. · En sollicitant votre bienveillante présence à cette réunion, per- mettez-moi d’ajouter, que ceux qui ont des fils qu’ils seraient disposésà confier à un externat comme celui en question, m‘obli- geront infiniment en m’en prévenant quinze jours d‘avance. Permettez—moi, en terminant, d’exprimer_ma vive espérance que tous ceux qui ont à cœur l‘amélioration de la position so-· ciale, intellectuelle, morale et religieuse de leurs frères; que tous , ceux qui doivent rendre Jleur bienfaisance plus certaine et plus · ‘ _

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