Page:Archives israelites 13.djvu/321

Cette page n’a pas encore été corrigée

É- ' · QI t P H! se fïë "‘^*'·“"· »v%.'· ie- ·‘ - · · '- I . -'· · ces fâcheuses et ont valu au llôreh des attaqoeg `; '·jï · ‘j;;_ dées, ce chef-·d’œuvre de Maîmonide est aussi le E"? "-· *.` 'F··"·,. . . . . · . . *'f`,_§'4g¤_ *1 ,,-1 1- ·· —I’·; -5 notre philosophie religieuse. Son but principal, —_ j¤·,;·_?’;.·" _· _i -*1;. sy' t_ son seul but, est de restituer aujudaîsme son T1 __ . ,L_ ' '` . tiellement spiritualiste.ll combat à outrance et `·‘`. "` - " populaires et les aberrationsxdes docteurs, qui tendaient, à leur insu, à paganiser la religion de Moïse; il épure les croyances jui- · ` ves, dé ügurées souvent par une grossière exêgèse; il veut que tous, ` les femmes comme les hommes, le vulgaire comme les docteurs, soient initiés non à la lettre seule de ces croyances, mais surtont à leur esprit; les termes symboliques dont la Bible et le Talmud abondent, et qu’on a appelés depuis des anthropomorphismes, il les explique comme des métaphores ou des hyperboles de lan- gage; les prescriptions cérémonielles dela loi positive, il entre- prend de les motiver rationnellement, entreprise délicate que nous aurons à apprécier; et en résumé, pour emprunter les ex- pressions d’un critique allemand (1) : all, vise principalementà met— tre la Bible etle Talmud en bonne intelligence avec Aristote, non en les conciliant, ce qu’il reconnaît lui·méme impossible, mais p en les appelant à se contrôler réciproquement; en sorte que, . dans toutes les grandes questions que Pexpérience est impuis- sante à résoudre, il prend pour régulateur la Bible, et, dans tous les points accessibles à la raison humaine, la Philosophie. n . Nous aurons à exposer l’histoire dela vie et des travaux de Mai- y monide, histoire défigurée par tant de fables, par tant de contra- dictions, et qui après les savantes recherches de la critique mo- derne, est encore à faire. Le Môreh surtout occupera une large N place dans cette histoire, car il a fait époque dans la nôtre. Adop- té avec enthousiasme par l‘école espagnole, repoussé bientôt par . cette même école; combattu à la fois, dès son apparition, dans l’0rient par l’académie de Baghdad, dans l’0ccident par une par- tie de l’école française; diversement commenté par les plus il- lustres docteurs, y compris ceux de la Kabbalâh; tour à tour trap- l pé d’anathèmes sucessifs et vengé par des contre-anathèmes; objet des luttes les plus passionnées dans le Judaïsme, luttes qui i (I) M. Schlesinger, Préfi de la trad. d'.Uô0, p. x1X|· · 6. bis. Digitized ny Google l