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qu’elle présente. Dès lors, il ne reste que deux hypothèses possibles : Ou bien cette Épidote est d’origine primaire et représente un produit consolidé avant la Biotite ; ou bien cette Épidote résulte d’une résorption de roches à Épidote par le granite à Plagioclase, qui en a assimilé tous les éléments, à l’exception de l’Épidote même, restée comme témoin, mais qui a néanmoins été fortement corrodée par l’action du magma. Il est difficile de choisir entre ces deux interprétations, la seconde cependant me paraît plus vraisemblable, et ceci pour les motifs suivants :

1. D’abord parce que le plagiogranite en question affleure au milieu de granulites très acides, et qu’il y représente un type local très riche en chaux. Or dans les granulites acides voisines, on trouve aussi, mais exceptionnellement, de l’Épidote qui se présente sous les mêmes conditions.

2. L’aspect corrodé et squelettique des cristaux provient évidemment d’une corrosion magmatique prolongée, qui, je le reconnais, peut se faire aussi bien sur des produits déjà consolidés que sur des minéraux étrangers au magma non résorbés.

3. Je n’ai jamais observé de Sphène en inclusions dans l’Épidote ou vice-versa, ce qui, semble-t-il, ne manquerait pas de se produire dans l’hypothèse où l’un des minéraux se serait consolidé avant l’autre.

Séance du 1er décembre 1921.

Rolin Wavre. — Développement d’une fonctionnelle dont l’argument est une fonction harmonique et son interprétation dans quelques problèmes de physique mathématique.

Depuis une vingtaine d’années, l’étude des fonctions dont la valeur dépend à la fois de toutes les valeurs d’une ou de plusieurs autres fonctions a fait l’objet de nombreuses recherches. Ces fonctions générales, qu’il importe de ne pas confondre avec les fonctions de fonctions au sens ordinaire, portent aujourd’hui le nom de fonctionnelles. L’inclinaison d’une aiguille aimantée placée sous l’influence d’un courant électrique filiforme décrivant un circuit c et une fonctionnelle de la ligne .