Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se trouvait en circuit que pour le réglage et la mesure du courant efficace[1].

Enfin, le troisième moyen de réglage était constitué par le circuit de mesure, qui permettait de tracer la courbe de résonance selon Bjerkness ; il a permis de constater dans les condensateurs la présence d’effluves, qui ont été ensuite éliminées.

Les indications des trois appareils que nous venons de décrire permettaient de régler les décharges au moyen d’une self à noyau de fer et de résistances au primaire de la bobine. Le nombre d’étincelles employées était de 50 par seconde, c’est-à-dire une par période. En augmentant le courant primaire dans la bobine, on arrivait à 100 et au stade des étincelles partielles.

Signalons une autre difficulté. En faisant varier le courant primaire, on trouvait une fois, pour un courant plus faible, une fois pour un courant plus fort que celui qui correspondait à 50 étincelles par seconde, un état stationnaire dans lequel la raie lumineuse (correspondant à une étincelle) se déplaçait alternativement d’un groupe au groupe voisin. Pour les faibles intensités, ce phénomène se produisait pour une valeur du courant peu supérieure à celle pour laquelle les étincelles cessent tout à fait de jaillir. On serait donc porté à croire que les étincelles sont comme arrachées et qu’on a un équilibre instable dans lequel une faible augmentation du courant primaire permet à l’étincelle de passer. Cette dernière pourra prendre naissance tantôt sur une alternance positive, tantôt sur une alternance négative. On devrait donc admettre qu’elles sont intermittentes. Cette interprétation est moins adéquate au cas où l’intensité est supérieure à celle qui correspond à 50 étincelles. Il faudrait admettre alors que le courant est trop grand pour 50 étincelles et trop petit pour 100 et que le nombre des étincelles passe alternativement de 50 à 100. L’ampèremètre montre, en effet, à ce moment, un courant plus élevé, mais l’aiguille oscille et fait constater des variations de plusieurs ampères.

  1. J’ai observé que sa présence dans le circuit augmentait le décrément d’environ 10 %, augmentation ne provenant pas uniquement de sa résistance, 0,038 Ω, mais surtout d’une plaque de fonte faisant partie de sa boîte métallique.