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Comme il a été dit plus haut, le courant était produit par une bobine d’induction alimentée par le courant alternatif de la ville, 50 périodes. Ce mode d’alimentation du circuit n’est pas le meilleur, mais c’est le seul qui était à ma disposition. En général, le réglage pour obtenir des décharges régulières était très laborieux. Pour le réglage et l’étude des propriétés du circuit, je me suis servi de trois appareils : d’un compteur d’étincelles, de l’ampèremètre à haute fréquence et du circuit secondaire.

Fig. 2.

Le compteur (Fleming) consiste en un tube à électrodes extérieures rempli de néon. Les deux électrodes sont réunies aux bornes de l’éclateur (pour les étincelles de 1 cm à 4 cm, une électrode était mise à la terre). Le tube était monté sur un disque dont on règle la vitesse, de façon à observer un tableau lumineux immobile. Le nombre de traits lumineux observés, multiplié par le nombre de tours, donne la quantité d’étincelles par seconde. Pour une vitesse du moteur de 1000 tours/min., on observait 6 groupes lumineux correspondant à 100 étincelles, c’est-à-dire une par alternance, le courant de la ville étant à 50 périodes. Il faut remarquer, ce qui a une certaine importance, que le tableau lumineux était en réalité plus complexe (voir fig. 2). L’image correspondant à une étincelle


    qui sert au couplage avec le circuit de mesure, ainsi que le circuit de mesure lui-même, dans un plan perpendiculaire au plan du circuit inducteur.