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(5)

en vertu de (3).

4. L’heure universelle de M. Guillaume. Soit une fonction quelconque de . Comme est const., est constant. Supposons et posons . Si au lieu du temps d’Einstein , on adopte le temps , la simultanéité n’est pas troublée. L’égalité (4) reste vraie, donc pas de contraction, l’égalité (5) s’écrit . Supposons en particulier que , d’où . L’équation (5) s’écrit

(6)

Multiplions la 2me équation du second groupe (2) par , il vient, en vertu de (3),

On tombe, comme on voit, sur l’équation qui définit le temps universel de M. Guillaume[1]. Par conséquent le temps défini par est bien le paramètre de M. Guillaume. Il ne diffère du temps du système médian que par le facteur constant .

5. Cas de trois systèmes. Envisageons trois systèmes parallèles animés d’un mouvement de translation uniforme parallèlement aux axes des . Soient les vitesse relatives de par rapport à , de par rapport à , de par rapport à et les paramètres de M. Guillaume. On aura alors en vertu de (6).


par exemple l’abscisse de est donnée par , celle de par . Les paramètres ne doivent pas être confondus entre eux.

  1. Guillaume, Ed. La théorie de la relativité en fonction du temps universel, Arch. Sc. phys. et nat. (4), 46, p. 309.