troisième colonne d’ébonite et à laquelle est fixée l’autre extrémité du rectangle.
Comme il a été dit plus haut, les condensateurs étaient du type Wien ; exécutés par le mécanicien Cramer à Danzig[1], ils ne donnaient pas de pertes. Remplis d’acide carbonique à la pression de 20 atm., ils supportaient une tension d’environ 35 000 volts par élément. L’isolation extérieure en ébonite n’étant pas suffisante pour empêcher les effluves, on a coulé de la paraffine à tous les endroits où celles-ci se produisaient.
Une bobine d’induction Klingelfuss alimentée par le courant alternatif de la ville (50 périodes) produisait la tension voulue[2].
La self-induction d’un diamètre de 72 cm comprenait deux spires de fil de cuivre argenté de 4 mm de diamètre écartées de 6 cm.
Le circuit secondaire se trouvait sur une table munie de petites roulettes pour permettre un changement facile du couplage et le rendre suffisamment lâche. À côté d’une self, faite d’une bande de cuivre (15 mm × 1,5 mm) en forme de cadre quadrangulaire (a = 1 m) monté sur bois, il comprenait deux condensateurs réglables à air en parallèle. Entre les condensateurs et le cadre était intercalé un cadre de plus petites dimensions (a = 16 cm, 2 = 0,8 cm) servant au couplage avec le circuit de mesure.
Ce dernier était constitué par une selfinduction (3 spires d’un diamètre de 24 cm), un thermoélément (dans le vide), ayant une résistance d’environ 1 Ω, et d’un galvanomètre. La résistance du circuit était donc très petite par rapport à l’inductance et par conséquent l’amplitude du courant induit était proportionnelle à celle du courant inducteur. Le couplage du circuit de mesure avec le circuit secondaire était assez lâche pour ne pas augmenter le décrément< ce qui a été vérifié par l’addition d’un second circuit avec thermoélément et galvanomètre). Le circuit de mesure était installé assez loin du primaire pour ne pas avoir, au galvanomètre, une déviation directement induite[3]
