Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE II.

Dispositif.

Après de nombreux essais, j’ai adopté définitivement le dispositif suivant :

Fig. 1.

Le circuit à étincelle était formé d’un éclateur à vis micrométrique aux bornes duquel les condensateurs à gaz sous pression étaient reliés par des barres de cuivre. Ces barres formaient un rectangle fixe de 72 × 62 cm, maintenu par des agrafes sur un cadre en bois dur ; on pouvait, en enlevant des segments appropriés, intercaler au besoin un ampèremètre à haute fréquence et une self-induction. Les barres plates, d’une largeur de 2 cm et d’une épaisseur de 0,2 cm avaient été argentées pour augmenter la conductibilité superficielle et éliminer en même temps l’accroissement de résistance dû à l’oxydation de la couche superficielle du cuivre. Ce dernier facteur était d’autant plus important que la fréquence utilisée était élevée.

L’éclateur qui portait les électrodes était monté sur des colonnes d’ébonite, de façon à ce que le rapprochement ou l’éloignement des électrodes par une vis micrométrique n’apportât aucun changement dans la position des barres et par conséquent laissât constante la valeur de la self-induction. Dans ce but, une des extrémités du rectangle est reliée à l’électrode fixe. La colonne qui porte l’électrode mobile est munie d’une barre métallique en contact avec l’électrode. Pendant le déplacement, cette barre coulisse dans une pièce métallique portée par une