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le circuit, les amplitudes deviennent

(8) .

.

Ces calculs montrent que dans les circuits à petite résistance, le décrément n’est pas constant, mais augmente avec la diminution de l’amplitude ; la courbe d’amplitude est une ligne droite, qui tend vers la courbe exponentielle, lorsqu’on augmente la résistance. Ces résultats sont en parfait accord avec les oscillogrammes[1].

Les élèves de Heydweiller ont développé plusieurs méthodes pour déterminer les constantes et de l’étincelle ; celle étudiée par Kamerase[2] est assez intéressante.

Dans le cas d’une chute d’amplitude linéaire (petite résistance), on a selon (8) pour la dernière amplitude

.

Si l’oscillation cesse quand l’amplitude est égale à zéro on arrive à


.


ou est le potentiel maximum.

« n » nombre d’oscillations après lesquelles tombe à zéro. Kamerase a déterminé le nombre « n » en photographiant le miroir rotatif pendant les décharges, et a mesuré les potentiels maxima au moyen du voltmètre de Heydweiller. Il trouve pour les décréments moyens (formule Heydweiller) des valeurs assez probables et les valeurs de c’est-à-dire du voltage efficace sont proportionnelles à la longueur de l’étincelle.

  1. Voir plus haut, p. 63.
  2. Kamerase, S. Inaugural Dissertation. Rostock (1915).