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condensateurs[1]. De plus, cette méthode ne nous rend pas compte des propriétés dynamiques de l’étincelle.

Méthode de la courbe caractéristique.

La méthode de la courbe caractéristique, qui a rendu de grands services en électrotechnique et dans l’étude des phénomènes de l’arc par Simon[2], a été rarement employée pour l’étude de l’étincelle.

La caractéristique statique n’a pas encore été tracée : les ampèremètres à haute fréquence, qui permettent de lire le courant efficace, sont encore trop récents et la mesure du voltage efficace de l’étincelle présente de sérieuses difficultés (méthode du tube de Braun). Obtenir la valeur du voltage efficace par le calcul ne peut pas être considéré comme un procédé sûr, car le décrément et la forme de la décroissance des amplitudes, qui entrent dans la formule, ne sont pas encore déterminés avec rigueur.

L’étude de la caractéristique dynamique à l’aide du tube de Braun a été faite, en premier lieu, par Richarz et Ziegler[3], Zenneck[4], Barkhausen[5]. Ils trouvent que la chute d’amplitudes est linéaire et tend à devenir exponentielle, dès qu’on met une certaine résistance ohmique dans le circuit.

Une étude très détaillée, mais malheureusement d’un cas trop spécial, a été faite par Roschansky[6]. Son étude se rapporte à un circuit à deux étincelles[7]. Roschansky a adopté un dispositif spécial pour les oscillogrammes. Son circuit est composé d’une capacité (bouteille de Leyde), d’une self et des deux étincelles. La seconde étincelle sert à déterminer séparément, comme il le dit, l’influence de l’étincelle sur le décrément (celui-ci

  1. Voir J. J. Stöckly. Schweiz. Elektr. Zeitsch., 6, p. 309 (1909).
  2. H.-Th. simon. Physik. Zeitchrift, 6, p. 297 (1905).
  3. F. Richarz etZiegler. Annalen der Physik, 1, p. 468 (1900).
  4. Zenneck. Annalen der Physik, 13, p. 822 (1904).
  5. Barkhausen. Physik. Zeitchrift, 8, p, 624 (1907).
  6. Roschansky. Annalen der Physik, 36, p. 281 (1911).
  7. Voir ce travail p. 60.