ceux que M. Kopp a obtenus par un autre étalonnement qui reposait il est vrai, sur les mêmes mesures du champ, mais qui ne faisait pas intervenir le pyrophosphate de manganèse. Voici une juxtaposition de ces nombres :
χ . 106 à 17,1° cgr.
d’après Kopp Foëx (inédits)
Platine 1,0343 1,035
Palladium 5,296 5,274
Comme j’ignorais la loi de variation thermique de la susceptibilité du corps-étalon, je faisais en sorte qu’indépendamment de la saison l’ampoule-étalon possédât pendant les étalonnements la température à laquelle son coefficient d’aimantation a été déterminé.
À cette fin, j’ai fait construire une enveloppe métallique en forme de cylindre à double fond et à doubles parois. L’intérieur était de cuivre (diamètre : 15 mm) l’extérieur en laiton (diamètre : 23 mm). Un courant d’eau y établissait la température voulue. La chemise était alimentée par un récipient d’eau avec agitateur et thermomètre, de capacité d’une trentaine de litres, placé à un niveau plus élevé.
Au début, je chauffais l’eau au gaz d’éclairage ; plus tard, j’ai eu recours au chauffage électrique qui permet un meilleur réglage de la température. Les résistances en contact direct avec l’eau, étaient plongées au fond d’un récipient à déversement, branché sur la conduite d’eau de la ville.
L’ampoule de pyrophosphate était introduite dans l’appareil et maintenue à la température voulue plusieurs heures avant l’étalonnement.
Le diamètre intérieur de la capsule cylindrique en argent, destinée à contenir les composés à étudier, était de peu inférieur au diamètre de l’ampoule-étalon, de forme sphérique. La position de l’ampoule-étalon n’était donc pas identique à celle occupée par les sels à étudier par rapport à la capsule d’argent. Mais, comme il était de la plus grande importance que dans les deux cas le centre de figure des substances se trouvât exactement au même point du champ magnétique, le pendule était déplacé dans le sens vertical au moyen des quatre vis de
