Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trice ne variait qu’avec les températures des soudures. Pendant l’étalonnement et l’emploi ultérieur du couple j’ai eu soin, néanmoins, qu’il n’y eût, dans toute la longueur des fils, aucune partie exposée à des variations de température parasites provenant de courants d’air chaud, etc… J’ai aussi évité d’endommager ou de déformer brusquement les fils pendant le montage.

Étalonnement du couple. — L’étalonnement a été fait au moyen des points fixes connus de la glace fondante, de l’ébullition de l’eau à une pression atmosphérique mesurée, de la fusion de l’étain, du plomb et du zinc. J’ai fait aussi des observations à des points intermédiaires et également à des températures au-delà du point de fusion du zinc jusqu’à 650°. À cette fin, les indications du couple argent-constantan ont été comparées soit à celles d’un thermomètre de précision à mercure de Siebert et Kühn à Cassel (échelle jusqu’à 350°), soit à celle d’un couple Le Châtelier.

Les deux instruments de comparaison étaient pourvus de certificats d’étalonnement de la Physikalisch-Technische Reichsanstalt.

J’ai pris tout d’abord le point de fusion de la glace ; ensuite, j’ai mesuré les forces électromotrices à partir de la température de 600° en descendant. Puis le point 650° a été relevé très rapidement pour prévenir les changements dans les indications du couple qui peuvent intervenir à la suite d’une trop longue exposition à des températures supérieures à 600°. Après le point 650° les points 600° et 0° ont été contrôlés avec un résultat satisfaisant.

Afin d’être à l’abri des pertes de chaleur par la bonne conductibilité des fils du couple, je les ai tournés en spirale au voisinage immédiat de la soudure chaude. D’autre part, le tube de verre protégeant le couple pendant les opérations d’étalonnement contenait une petite quantité d’un mélange de nitrate de sodium et de nitrate de potassium qui fondait aux températures élevées et assurait une bonne conduction du bain du couple.

Les températures de 30° et 65° ont été obtenues et conservées au moyen d’un bain d’eau avec agitateur, tandis qu’un bain d’huile a rendu un service analogue à la température de 100°. Les métaux ont été fondus au chalumeau à gaz d’éclai-