Dans le circuit des bobines fixes deux résistances-étalons Wolff, en série, plongées dans du pétrole constituaient le shunt de l’ampèremètre.
La résistance du shunt et celle de l’ampèremètre ont été mesurées et contrôlées plusieurs fois au potentiomètre. Il a pu être vérifié toutes les fois que le pouvoir démultiplicateur du shunt restait le même pendant l’étalonnement du pendule et les mesures proprement dites.
Obtention des températures. — Les recherches thermomagnétiques anciennes n’embrassaient, à partir de la température ambiante, qu’un intervalle assez restreint pour que les températures choisies pussent être établies au moyen d’une circulation d’eau chaude.
C’est seulement depuis Curie (l. c.) que le mode électrique de chauffage a été généralement adopté.
Pour les présentes expériences, j’ai aussi obtenu les températures élevées, à partir de 25° jusqu’à 575°. par l’emploi de fours électriques à résistance que j’ai fait construire à l’atelier de l’Institut de Physique de l’École Polytechnique de Zurich[1]. J’ai tenu compte des intéressants perfectionnements que M. A. Piccard a imaginés dans ce domaine. Les détails de construction ressortent de la fig. 3 qui représente la coupe longitudinale d’un des fours employés.
Afin de bénéficier d’un entrefer assez étroit et, partant, d’un champ très intense, il importait de réduire les dimensions transversales du four au strict minimum compatible avec les trois conditions essentielles que voici :
1o Jeu suffisant pour pouvoir glisser aisément le four sur la tige du pendule portant la substance à étudier.
2o Stabilité de la répartition des températures à l’intérieur du four, pour chaque valeur constante du courant de chauffe.
- ↑ Je tiens à exprimer mes meilleurs remerciements aux mécaniciens de cet atelier, MM. Klöti et Zöbeli, pour le soin qu’ils ont mis à construire et à monter les fours, ainsi que pour l’aide qu’ils ont bien voulu me prêter au courant de ce travail.
