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de précision de Siemens et Halske. Pendant les mesures proprement dites, il était important de reproduire exactement le champ magnétique de l’étalonnement.

Comme la température des pièces polaires et toutes les autres conditions ne pouvaient accuser de notables changements, il suffisait de s’assurer que la valeur du courant excitateur fût toujours la même. J’effectuais ce contrôle de temps à autre en mesurant au potentiomètre la différence de potentiel aux bornes d’une résistance-étalon Wolff de 0,1 Ω, parcourue par le courant excitateur de l’aimant.

Le courant dans la bobine mobile du dynamomètre était maintenu constant pendant une série de mesures.

Le milli-ampèremètre du courant excitateur servait aussi à mesurer le courant compensateur des bobines fixes du dynamomètre et le courant de chauffe du four électrique dont il sera question plus bas. Le même instrument de mesure était employé au réglage approché du courant de la bobine mobile. La lecture de ce courant se faisait au potentiomètre au dix millième près, sur une résistance-étalon Wolff de 10 Ω, mise en série avec la bobine mobile.

Pour s’affranchir des erreurs, causées par l’aimantation résiduelle et l’action du champ non-uniforme de l’électro-aimant sur la bobine mobile, il était indiqué, d’une part, de commuter le courant excitateur de l’aimant et, de l’autre, de renverser simultanément les deux courants du dynamomètre. La moyenne était prise sur les valeurs du courant compensateur des bobines fixes mesuré pour les quatre combinaisons sans que le courant de la bobine mobile fût changé.

La valeur constante de ce courant était choisie toutes les fois de façon qu’en conservant le même shunt de l’ampèremètre du circuit des bobines fixes, on pût utiliser pleinement la précision de l’instrument de mesure. Ainsi l’erreur des lectures était inférieure au millième.

Pendant toute la durée de ces recherches, l’ampèremètre n’a pas été déplacé. C’est dans sa position fixe qu’une courbe de correction de 10 en 10 divisions a été relevée et souvent contrôlée. Le contrôle était nécessaire pour tenir compte des légères variations que la sensibilité présentait avec le temps.