Page:Archives des sciences physiques et naturelles, 1921, volume 3.djvu/20

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

autre tambour monté à la portée de l’opérateur. Sur l’axe du tambour était fixée une manivelle faisant corps avec un cercle gradué qui repérait la position exacte de l’aimant en tournant devant un index fixe.

Cette installation permettait aisément de faire coïncider la région du maximum de la force engendrée par le champ avec le centre de figure des corps à étudier.

Suspension des substances et mesure de la force imprimée par le champ. — Pour uniformiser la température des sels, les ampoules qui les contenaient étaient enfermées dans une capsule d’argent. Cette capsule se terminait en tube mince glissé sur une tige verticale en quartz fondu et portée par elle. Au moyen de kaolin et de silicate de potasse, la tige était attachée à angle droit au milieu de la partie coudée d’une baguette tubulaire de quartz fondu mesurant 4 mm de diamètre extérieur et environ 60 cm de longueur.

Cinq fils de cocon, non-tordus, disposés à deux et à trois dans deux plans verticaux et normaux à l’axe de la baguette servaient à tenir celle-ci suspendue dans le plan de symétrie vertical du champ magnétique. Cette suspension présente l’avantage d’empêcher les mouvements transversaux par rapport à l’axe de la baguette. Le pendule pentafilaire ne peut osciller que dans le plan de symétrie vertical du champ.

La partie coudée de la baguette (voir fig. 1), était surmontée d’une charpente de tiges minces en quartz datant d’un emploi antérieur du pendule[1]. Comme ces tiges, sans être indispensables à la rigidité de la baguette, gênaient beaucoup les manipulations, j’en ai enlevé la plupart au courant de mes expériences avant les réétalonnements de l’appareil.

Les crochets de suspension des fils de cocon pouvaient être déplacés verticalement pour le réglage. Dans leur position finale les 5 tiges des crochets étaient fixées, au moyen d’un nombre égal de vis, à un chariot rigide, formé de baguettes en laiton et susceptible d’être levé et descendu à l’aide d’un câble passant sur trois poulies et aboutissant à un contrepoids, destiné à équilibrer le poids du chariot dans chaque position. Ainsi le chariot

  1. Alder, l. c.