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tance rapporté à l’unité de champ et à l’unité de volume et où l’on néglige la minime action de désaimantation qui émane d’un corps paramagnétique. Si l’on limite les considérations à des volumes assez petits et à des champs de topographie telle que la variation du produit dans le volume du corps soit insignifiante, l’intégration donnera :

Pour être indépendant de la densité des substances et des variations thermiques de leur volume, on rapporte souvent la susceptibilité à l’unité de masse.

Si désigne la masse de la substance, sa densité et son coefficient d’aimantation spécifique, on aura :


et partant :


Comme la mesure d’un champ non-uniforme ne peut être réalisée avec une précision suffisante, la méthode de Faraday n’est pas d’un emploi aisé s’il s’agit de mesurer avec précision la valeur absolue des coefficients d’aimantation. Mais elle se prête très bien à des mesures relatives.

Si l’on détermine la force que le champ non-uniforme exerce sur un corps de comparaison, de masse et susceptibilité connues, on peut calculer la valeur que le produit possède dans la région occupée par ce corps. La force exercée sur un égal volume de la substance à étudier, placée exactement dans la même position, permettra alors de déterminer son coefficient d’aimantation.

Depuis que Curie (l. c.) et d’autres physiciens ont employé le procédé du champ non-uniforme, cette méthode a reçu des perfectionnements importants par M. Weiss et ses collaborateurs. Voici la description des principales modifications qui y ont été apportées :

L’aimant. — Des considérations qui précèdent dérive l’im-