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qui s’arrête un seul jour est dépassé ; d’inculquer ces maximes à la jeunesse studieuse par notre constant exemple. Voilà, Messieurs, voilà ce que nous dit celui qui consacra sa dernière heure, son dernier regard, la dernière pulsation de son cœur, à l’accomplissement des devoirs d’académicien. C’est ainsi, et seulement ainsi, que, dans la carrière des sciences, on acquiert des titres durables à l’estime, au respect, à l’admiration des contemporains et de la postérité. Permettez-moi d’ajouter (une telle pensée me semble pouvoir adoucir vos regrets), c’est ainsi qu’on parvient à illustrer sa vie sans la troubler.


FIN DU TOME DEUXIEME