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sur une chaise de bois avec ses autres vêtements. La dormeuse s’appelait Babette et ne pouvait supposer qu’on la voyait ainsi des pieds jusqu’à la tête. Sa peau aurait pu être plus fine, sa charpente était grossière, mais pas maigre.

J’approchai mon visage de son cul et sentis sa sueur pénétrante. Son trou du cul gardait encore quelques traces de sa dernière selle. Au-dessous on voyait très bien sa fente fermée, couronnée par des poils châtains.

Je la chatouillai doucement aux fesses et au con. Dès que j’eus mis le doigt dedans, elle fit un mouvement et se retourna. Je pus la contempler par-devant. Sa toison était frisée et sentait fortement la pisse, ce que je remarquai en mettant le nez dedans.

Il faut dire que ces servantes ne se lavaient le con que le dimanche. Il y a d’ailleurs beaucoup de dames très bien qui n’ont pas le temps de le faire plus souvent. Mais cette odeur m’excita et je bandais déjà.

Je verrouillai la porte et me mis tout nu. Puis je lui écartai les cuisses. Elle entrouvrit les yeux. « Babette, dis-je, en fourrant trois doigts dans son con, tu es ma petite chérie, regarde comme je bande. »

Elle se remua, me montra avec la main l’autre chambre, en disant : « Ursule est aussi là.

— Ça ne fait rien, avant qu’elle se réveille, nous avons le temps de tirer un coup. Regarde, ceci est pour toi. »