barrée de troncs, bordée d’énormes pierres fittes. La Vie se suicide. Un sentier que des gens parcourent. Ils ne se sont jamais lassés. Des souterrains où l’air est empuanti. Des cadavres. Des voix appellent Croniamantal, Il court, il court, il descend.
Dans le joli bois, Tristouse se promenait en méditant.
Mon cœur est triste sans toi, Croniamantal. Je t’aimais sans le savoir. Tout est vert. Tout est vert au-dessus de ma tête et sous mes pieds. J’ai perdu celui que j’aimais. Il me faudra chercher de-ci delà, ici et là-bas. Et parmi tous et tous il se trouvera bien quelqu’un qui me plaira.
Revenu des autres temps, Croniamantal s’écria avant d’apercevoir Tristouse et en revoyant la source :
Divinité ! quelle es-tu ? Où est ta forme éternelle ?
Le voilà plus beau qu’auparavant et que tous… Écoute, ô poète, je t’appartiens désormais.