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loppe, laquelle portait à gauche en lettres rouges : Trou de la Sybille. C’était l’Hellespontienne.

Et la flotte a retenu les deux vers sybillins qui présagent la Victoire en dépit de Constantin et de son épouse, les matelots se les renvoient d’un bord à l’autre, comme les compagnies de débarquement les chantaient pendant la charge.

Bref, il y eut la marche d’Austerlitz : on va leur percer le flanc, rantanplan tire lire ; celle d’Iéna : j’aime l’oignon frit à l’huile, j’aime l’oignon quand il est bon ; celle des combats au Maroc : Ah ! qu’ils sont bons quand ils sont cuits, les macaronis, les macaronis.

Il y a déjà la marche de Tsarigrade : Si le Turc est vaincu, le Grec sera derrière, qui fera pendant aux vers célèbres trouvés dans ma mémoire, mais avec une prosodie incertaine et dont l’auteur m’échappe :

Illacrymabuntur Constantinopolitani
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