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nous arrêtâmes rue de Richelieu ; à
une maison superbe, où nous fûmes
reçus par une valetaille splendidement
vêtue, ce luxe m’étonna……
Je donnai la main à ma dulcinée,
et nous traversâmes des appartemens
d’une richesse peu commune ; on
m’offrit le souper, j’étais trop amoureux
pour refuser : le repas fut charmant,
excellente chère, un vin délicieux,
une gaîté vive, et les plus
jolis bons mots possibles. Le vin m’excitait,
et je m’apperçus qu’il produisait
sur ma belle convive un effet semblable,
je hazardai un baiser qui me
fut rendu avec un feu…… Ma préoccupation
m’avait empêché d’apercevoir
que l’officieuse avait disparu. Le
tête-à-tête m’enhardit, et je conduisis,
sans grande difficulté, ma victime à