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siége, de campagne et de montagne. La compagnie du train avait reçu l’instruction spéciale du soldat du train.

La compagnie d’artillerie devait faire le service de cette arme. La compagnie de sapeurs était propre au besoin à ce même service.

Les deux compagnies du génie et de l’artillerie avaient été exercées au remuement des terres, dans le but de leur faire connaître, en formant les ateliers, l’usage de la pelle et de la pioche dans la construction d’un ouvrage de campagne, au tracé de diverses lignes, à la construction des profils de fortification passagère et de batteries, etc.

On avait composé la compagnie du génie surtout d’un grand nombre d’ouvriers en bois et en fer.

Les deux compagnies connaissaient l’école du soldat et du peloton d’infanterie, et avaient fait avec le régiment les manœuvres du bataillon, formant à elles deux un troisième bataillon.