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D E- M A NT É s ; ij^ÇiJ

»e laiffer .abattre ; heureufement que Je fuîs dovié d’une gaieté à toute épreuve. L’homme c^ue î’ai bleffé eft à la mort. Son état ne me caufe aucune émotion , il a eu ce qu^il méritoit ; xxaVs les fuites pourroient devenir fâcheufes^ia famille prend feu & pourfuitHlhrement ; ce qu*il y a de plaîfant , c’eft qu’il a déclaré quf’il croyoit, fur le rapport que Ton lui a fait depuis le combat , que ce ne pouvoit être qu’une femme avec qui il avoit eu affaire. Ceft un galimathias que je vous débarbouillerai ; je vous dirai feulement que cet homme étant maître de dlfpofer de la meilleure partie de fes biens , veut les laiffer à cette femme. ,Au refte , il faut toujours fonger à ma sûreté, Tidée de cette femme me donne envie d’en prendre Thabit, Le frère du prieur eft dans n :a confidence. Je vais me retirer chez un ami connu à Paris, vous aurez de mes nouvelles, amufez-vons ;.mais point d’engagement férieux. Adieu, je m’enfuis. Le prieur prendra mon adrefl’e & la <^ôtre à Paris, Je m’embarraffai peu de tout cet arrangement , je promis toujours ; mais je ne fongeois qu’à Colette