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— Que vous êtes aimable, » dit I-Toreng.

Et il la quitta ainsi qu’elle le désirait.

Dès qu’il fut rentré, il alla chez ses parents qui lui donnèrent l’ordre de se coucher de bonne heure. Mais, dans sa chambre, il se remit à songer à Tchoun-Hyang, inquiet d’elle, ne pouvant dormir, s’agitant sans cesse. N’y tenant plus, il s’habilla et courut vers là demeure de sa maîtresse.

Restée seule, elle s’était mise au lit et tout-à-coup elle entendit la voix d’I-Toreng. Elle se leva, ravie du courage, de la passion de son amant, et vite elle lui ouvrit la porte, l’introduisit.

« Pourquoi, êtes-vous revenu ? — gronda-t-elle, — je vous avait dit de ne revenir que demain, et vous aviez accepté. Comment donc aurais-je