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— Oh ! — fit I-Toreng, — pourquoi cela ?

— Parce que je suis une simple fille du peuple et vous un noble.

— Qu’importe, nos cœurs ne changeront jamais, nous serons toujours l’un à l’autre. »

Et lui mettant la main sur l’épaule :

« N’y pensez plus, — dit-il, — je vous en prie. »

Rassérénés tous deux, ils allèrent à la chambre de Tchoun-Hyang, et s’aimèrent comme la nuit précédente. Mais de bonne heure I-Toreng dit :

« Il faut que je rentre à la maison.

— Pourquoi cet empressement à me quitter ? — fit Tchoun-Hyang, inquiète.

— Oh ! je ne suis pas pressé de vous quitter, — dit-il, — au contraire.

— Mais oui que vous êtes pressé, répliqua-t-elle. — L’autre nuit