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elle s’était mise à songer à I-Toreng et, se promenant au jardin, elle avait senti une grande tristesse :

« Je suis bien heureuse d’être mariée à I-Toreng ; mais, s’il retourne dans son pays natal, il m’abandonnera ! »

Au milieu de ces réflexions mélancoliques, I-Toreng entra. Elle courut vers lui, et ils se saluèrent, se caressèrent doucement. Alors, lui, examinant la figure de l’aimée, s’aperçut qu’elle était triste. Il pensa que sa mère l’avait grondée :

« Pourquoi êtes-vous mélancolique ? — interrogea-t-il cordialement. — Serait-ce que vous vous repentez de vous être unie à moi ? ou bien votre mère vous a-t-elle grondée ?

— Non, — fit-elle, — ne dites jamais de ces choses-là.

— Alors pourquoi êtes-vous triste ?