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vèrent. Tchoun-Hyang conseilla à I-Toreng de retourner chez lui. Il demanda pourquoi elle le pressait. Elle dit qu’elle ne le pressait point, mais qu’elle lui conseillait de retourner par crainte de son père :

« Si votre père apprenait nos amours, vous ne pourriez plus sortir et je serais bien malheureuse.

— Mon père, — dit en riant I-Toreng, — a été jeune aussi. Pourquoi me gronderait-il ?

— Si vous ne m’écoutez pas, — dit-elle, grave, — il est probable qu’il m’arrivera malheur.

— Oh ! — répondit I-Toreng. — que dites-vous là ? De quel malheur parlez-vous ?

— Je répète, — dit-elle, — que votre père n’admettra jamais que vous veniez passer ainsi la nuit au-