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tour chez elle avec la vieille femme, la remerciait vivement de tout le mal qu’elle s’était donné.

« C’est la moindre des choses, » répondit la vieille femme, en lui disant au revoir.

Tchoun-Hyang alors alla trouver sa mère et lui fit le récit de sa journée, et surtout combien heureuse elle avait été de rencontrer la fille du mandarin avec laquelle elle s’était promenée et avait causé. « Une jeune fille bien instruite et intelligente qui viendra souvent étudier ici avec moi.

— Oh ! quel bonheur, chère fille : » répondit la mère.

Le domestique s’était rendu chez la vieille femme aussitôt qu’il avait quitté I-Toreng, et il la remercia, lui disant que son maître avait témoigné la plus grande satisfaction et lui faisait remettre un cadeau. La