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de nous une étrangère, surtout une étrangère noble et qui ne nous connaît pas. Allons donc la trouver nous-mêmes. »

La vieille femme, toute heureuse du succès de la ruse, approuva la politesse.

Elles allèrent donc auprès d’I-Toreng. Celui-ci, qui vit tout à coup la vieille femme et la jeune fille si proches, parut surpris et les salua poliment.

« Nous étions à Couang-hoa-lou à nous amuser, — dit la vieille femme, — lorsque nous vous avons aperçue, jouant ici toute seule ; nous avons pensé qu’il nous serait très agréable de pouvoir vous tenir compagnie.»

I-Toreng était au comble de la joie. Ils remontèrent tous ensemble à Couang-hoa-lou. Là, le jeune homme regarda bien attentivement