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— Oh ! j’aime aussi beaucoup le livre de Confucius, et j’aime aussi beaucoup l’étude ; mais toujours étudier, c’est une grande fatigue ; aussi, souvent, pour me reposer, je prends mon livre et je vais me promener dans les bois. Aujourd’hui, il faisait beau, je suis sortie dans la campagne et j’ai composé une poésie que j’écrirai pour vous, la voici :

« Je me promenais dans un chemin près de la montagne ; — je vis un beau pêcher en fleurs ; — le vent impétueux soufflait dans ses branches, — et, les agitant, faisait tomber les blancs pétales comme une neige parfumée ; — et ils voletaient tout pareils à des papillons au cœur froid, — puis je vis des saules et leurs fleurs cotonneuses faisaient chaud au cœur des petits oiseaux qui chantaient sur l’arbre ; — et je