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Je ne puis sortir toute seule ; par conséquent je suis obligée de travailler pour me distraire.

— Trouvez-vous ce livre bien intéressant ? — demanda la vieille femme.

— Oui, je le trouve fort intéressant, et je l’aime beaucoup.

— Quel en est le titre ?

— C’est le livre du philosophe Confucius, » répondit Tchoun-Hyang.

La vieille femme réfléchissait que cette jeune fille, qui aimait tant la philosophie de Confucius, devait être très vertueuse, donc difficile à détourner, car la philosophie enseigne la crainte de tout plaisir.

« Il faudra donc que je ruse pour obtenir d’elle qu’elle m’accompagne à la promenade, — pensait-elle, Et s’adressant à Tchoun-Hyang :