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— C’est que, — reprit-elle, — si les parents apprennent jamais la chose, je serai mise en jugement et cela me paraît valoir une bonne somme.

— Oui, je sais, — dit le domestique ; — mais si vous êtes jugée, ce sera par le père de I-Toreng et, par conséquent, la peine ne sera pas forte.

— Si c’est comme cela, je veux essayer ; mais il faut encore que la jeune fille accepte de se promener avec moi et je vais le lui demander.

Elle partit là-dessus trouver Tchoun-Hyang qui étudiait. La jeune fille l’accueillit poliment, lui tendant la main.

« Vous étudiez donc toujours ? — dit la vieille femme.

— Oui, — répondit Tchoun-Hyang. — j’étudie beaucoup ; que ferais-je ?