Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

affaire secrète et les parents n’en sauront jamais rien.

— Je suis prête à vous servir, mais comment ?

— Je vais vous l’indiquer. Vous irez chez Tchoun-Hyang, et vous la prierez de se promener avec vous à Couang-hoa-lou.

— Et comment alors I-Toreng lui parlera-t-il ?

— J’ai pensé qu’I-Toreng mettrait des vêtements de femme, qu’il irait ainsi à Couang-hoa-lou, et rejoindrait Tchoun-Hyang. Quant à vous, pour leur laisser un moment d’entretien particulier, vous feindrez de vous intéresser à autre chose et vous vous éloignerez un peu.

— Soit, — dit la vieille femme, — mais combien me donnerez-vous pour cela ?

— Autant que vous voudrez.