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dans l’attente. L’aube vint. I-Toreng appela son domestique :

« Eh bien, — dit-il, — avez-vous cherché quelque moyen ?

— Oui, j’ai cherché et, bien que ce soit très difficile, j’ai trouvé. Je veux découvrir dans ce quartier une vieille femme et l’envoyer à Tchoun-Hyang pour la prier de se promener dans Couang-hoa-lou.

— Et ensuite ? — demanda I-Toreng.

— Ensuite, — fit le domestique, — vous revêtirez des robes de femme et vous rencontrerez la jeune fille à Couang-hoa-lou.

— Fort bien, — dit I-Toreng, — je veux vous obéir.

— Mais, — suggéra le domestique, — il faut que je donne de l’argent à la vieille femme.

— Certainement, — fit I-Toreng,