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Alors le domestique[1] l’accompagna. Ils arrivèrent bientôt sur le pont, entrèrent dans le palais de Couang-hoa-lou et I-Toreng, se promenant sur les terrasses, admira beaucoup le paysage. Longtemps il se rafraîchit le cœur à la vue des montagnes, des pics coiffés de nuages et des vallées où dormait la brume. Enfin il remercia son domestique de lui avoir indiqué de si belles choses, et celui-ci, tout content, plaisanta, dit qu’il ferait bon vivre là pour un anachorète.

« C’est vrai, — fit I-Toreng, — il fait beau ; aussi pourquoi ne pas m’avoir mené plus tôt en cette charmante place afin que je m’y repose de mon dur labeur ?

  1. Ce domestique est attaché à la résidence du mandarin. Il connaît par conséquent très bien la ville.