Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui vivrait un siècle, ne vivrait que trente-six mille jours, voués à la tristesse, à la pauvreté ou à la maladie. Ah ! ne serait-il préférable de vivre au moins quelques jours parfaitement heureux. Pourquoi toujours travailler, toujours étudier ! Il fait si beau, je veux me promener. Indiquez-moi donc un endroit à visiter dans cette ville. »

Le domestique lui dit d’aller à Couang-hoa-lou[1], qui est situé sur un pont, et d’où l’on voit le panorama des montagnes et de la rivière.

« Je veux voir cela, — répondit I-Toreng ; — conduisez-moi donc. »

  1. Couang-hoa-lou : grande maison bâtie sur un pont à Nam-Hyong. Elle appartient au gouvernement, On s’y promène sur les terrasses comme nous nous promenons dans les jardins publics.