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tagne, y vivent de la vie des anachorètes, écrivent des œuvres plus ou moins bien inspirées, mais toujours amères contre l’état social.

Autrefois boudhistes, les Coréens suivent aujourd’hui, pour la plupart, les préceptes de Confucius. La famille est la base de l’État. L’enfant reste toute sa vie soumis à ses parents. Déjà marié, le fils s’incline encore avec respect, rend compte de ses actes. Il n’oserait s’asseoir devant son père qu’il n’en ait reçu l’ordre ; il n’oserait fumer. D’ailleurs, il vit avec sa femme et ses enfants sous le toit paternel. Les liens de parenté sont retenus avec le plus grand soin. Le premier livre d’histoire du jeune Coréen. ce sont les annales de la famille, annales qui remontent à 3,000, 4,000 ans, et même davantage. Le traducteur de ce récit fait remonter son origine, avec la plus entière certitude, à l’établissement en Corée de Hong le Savant, lettré Chinois, envoyé auprès