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« Quoi ! l’Emissaire est notre I-Toreng. Je n’ai pas eu de garçon, — poursuivit-elle, s’adressant aux autres, — mais ma fille me rapporte plus de joie qu’un garçon. Je l’ai bien élevée, et elle a été la plus vertueuse, la plus fidèle des femmes. La voilà mariée à un Émissaire royal. Quel bonheur ! Je vous souhaite à tous d’avoir une fille comme la mienne, plutôt que des garçons. »

Proche d’I-Toreng, elle lui demanda pardon de l’avoir maltraité la veille.

« Mais nous vous avions attendu si longtemps, — dit-elle, — et de vous voir arriver en mendiant, sans autorité pour sauver ma pauvre fille de la mort, cela m’avait fâchée contre vous. Mais tout est bien et je vous prie de m’excuser.

— Tchoun-Hyang a plus souffert