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mais je ne sais pas où il est, il a disparu de la maison ce matin, et j’ai eu beau le chercher partout, je ne l’ai plus revu.

— Oh ! mère, — gémit Tchoun-Hyang, — vous l’aurez maltraité et il sera parti. Vous me rendez bien misérable ! »

Mais les domestiques les séparèrent, disant que l’Émissaire ne pouvait attendre jusqu’à la fin de leurs histoires, et ils entraînèrent Tchoun-Hyang. La mère suivit de loin, anxieuse.

L’Émissaire,[1] derrière son rideau, dès que Tchoun-Hyang fut là, se mit à l’admonester :

  1. L’Émissaire royal (Oza) se tient caché derrière un rideau pour rendre ses jugements ; il est en effet essentiel qu’il soit aussi peu connu que possible puisque sa fonction est de surprendre les fautes des mandarins.