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« Oh ! — s’écria Yong-Tchang, fort effrayé à cette lecture, — voilà : qui est contre nous. »

Et il passa le papier au mandarin de Nam-Hyong. Celui-ci lut à son tour, puis demanda :

« Qui donc a fait cela ?

— C’est ce jeune mendiant, » dit Yong-Tchang, désignant I-Toreng.

Mais il s’effraya tout à coup, en pensant combien il était singulier qu’un mendiant eût fait ces vers. Il se leva donc et, prétendant des affaires urgentes, il se retira.

Les mandarins, pris de la même terreur, s’en allèrent tous sous des prétextes divers, et le mandarin de Nam-Hyong, resté seul et très effrayé lui aussi, se retira dans sa chambre.

Au fur et à mesure que les mandarins étaient sortis, ils avaient été arrêtés par les serviteurs d’I-Toreng,