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Sa mère partie, il revint auprès de Tchoun-Hyang.
« Je pars, à l’instant, — lui dit-il. — Partir ! partir ! partir !… Je pars ! je dois vous laisser ici. Comment faire ? »
Elle s’affola :
« Partir, — fit-elle, désespérée, — maintenant, tout de suite ! Comme je vais être malheureuse ! »
Elle l’accompagna[1] jusque sur le pont où se trouvait Couang-hoa-lou. Il tenait serrée dans sa main la main de sa maîtresse, ne pouvant se résoudre à la lâcher et pleurant. Le domestique, qui surveillait I-Toreng, accourut alors et lui dit :
« Allons, allons, il faut partir, votre mère vous attend. »
I-Toreng, fâché, s’écria :
- ↑ L’habitude coréenne est d’accompagner ainsi le voyageur aussi loin que possible avant de le quitter.