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douce, mais un peu ironique, elle mit sa joue contre la sienne :

« Vous allez partir, ami, dites-moi quand vous reviendrez me chercher ? »

Et montrant un tableau à la muraille où se trouvait dessinée une cigogne :

« Quand cet oiseau-là chantera et volera, quand la montagne sera la plaine, vous reviendrez, n’est-ce pas, ami ? Quand la mer prendra la place de la terre et que la terre prendra la place de la mer, alors, n’est-ce pas, vous viendrez me chercher ? Si vous voulez me tuer auparavant et partir ensuite, c’est bien ; mais me laisser seule ici cela n’est pas possible. »

Entendant ces paroles, I-Toreng s’écria :

« Comment faire ? »

Ils causaient lorsque le domestique arriva. Il prit I-Toreng à l’écart :