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figure et le baisa, disant qu’elle l’aimait bien, qu’elle était ravie de lui :

« Mais soyez raisonnable, ne venez pas si souvent les autres jours, travaillez, je vous en prie. »

Dans la plus grande joie, il promit de travailler de tout cœur, puis ils se mirent au lit, la nuit passa. Ils se levèrent à l’aube. I-Toreng rentra chez lui, rendit visite à ses parents, puis, une fois dans sa chambre, il prit ses livres, et, suivant le désir de Tchoun-Hyang, il étudia avec ferveur. Deux jours passèrent.

Le troisième jour, le domestique lui apporta une lettre. Quand I-Toreng eut lu cette lettre il fut désespéré : elle lui annonçait que son père était appelé à de hautes fonctions auprès du roi.

« Hélas ! hélas ! que faire ? » murmurait le jeune homme.