Page:Anonyme - Notice sur la vie et les ecrits de madame Cottin.djvu/149

Cette page n’a pas encore été corrigée

LXIV tVTHO DO CT I O !/•

itoient des repr^^illes , et augmentoient les malhears de la gnei^re. Mais ce qui pafottra le plus sifagulier, et ce qdi peint le ^Heust Fesprit dti t«fmp8y (|iietquefoi$ de< troupes’ d-^nfdds^soVtoient de la ville et s^ battoient cbiitre leA enfans de^ Chretiens y en presence* des deuit drm^s^ qui restoient immobiles^ et se bornoient k les eucoora’ger par l^tirs cris.

Geplendant la guerre avoit pris un caract^re moins cruel que dans les premieres croisades ; k la I’Mgtt^) des relations s’^toient Stabiles entre les chefs qui s’esCimoienty et m^me entre les sol^ dats. On : a d^)2^ vu que Saladin envoyoit des rafratchissemena et des m^decins aux deux rois mailades pendant le si^ge ; on n^gocioit en se battant ^ et les Crois^s itoient admis h la table du sultdn^ comme les ^mirs ^toi^nt repus k celle de Richard et de Philippe. Quelquefois on suspeudoit pendant’ {rfusieiirs fours les hostiKl^’ ; alors les Chretiens et les Sarrazins/ oubliant leur haine, se i^uinissoient et jouissoient de- ton’s les plaisirs de la paix. On donnoit des toumois ; les champiohs se haranguoient avant d’entrer eti lice* ; le-vainqueur^toit port^en triomphe, et 16 vaincti rathet^ comine prisodhier de guerre. Tant6t on dansoit au son des instrumens ai*abes ; tant6t au chant des mdnestrels. I/esprit cfaeva^ leresque s’^toit perfectionnd ; il insprroit la gtf^ n^rosit^y le d^sinttfressement et les grandes ac«