Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/590

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
398
Macaire.

P. 211, v. 11 : li pardoner vostre ire. (Gaydon, p. 326.)

P. 211, v. 13 :

Se tot premier n’en ai vengance prise.

Ce dernier mot est très-admissible en rime dans une tirade en ie.

P. 212, v. 27 : l’inperer Cleramon.

C’est la seule fois que l’auteur désigne par son nom l’empereur de Constantinople. Il s’appelait Richer dans la seconde version analysée par Alberic de Trois-Fontaines.

P. 213, v. 6 :

En moi n’avés chevalier, ains garçon.

J’ai dû substituer garçon au mot poltron du texte italien. Je ne retrouve pas ce mot dans nos chansons de geste, mais bien celui par lequel je le remplace. Dans le poëme de Renaut de Montauban, par exemple, le père des quatre fils si connus leur dit :

N’estes pas chevalier, anceis estes garçon.

(Renaut de Montauban, t. I, p 142, recueil des Anciens Poëtes.)

P. 213, v. 7 : galon, du texte de Venise, est purement italien (gallone, flanc, côté). On peut lui substituer le mot français giron, et lire :

Mais se vos plaist de me ceindre au giron
Le branc d’acier.

Ogier, II, 541 :

Puis trait Cortain qui li pent au giron.

P. 213, v. 17 : Si m’avoia. Avoier s’employait au même sens que convoier. Voyez Raoul de Cambrai, p.257.

P. 215, v. 4 :

Qu’en lui rois Kalles aura mau compaignon.