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sant qu’elle a été trouvée sur la voie publique par un agent de police.

Aussitôt dit, aussitôt fait. La lettre est écrite. Ja-Jyo-Mi, s’étant déguisé, sort, laisse tomber sa missive en passant auprès d’un agent de police, et s’éloigne rapidement. Quand l’agent de police qui s’est baissé pour ramasser le paquet se relève, il ne voit plus personne. Il va porter sa trouvaille à son chef, pour que celui-ci prenne connaissance de la lettre et la fasse restituer à son auteur.

Le chef de la police lut en effet la lettre. Grand fut son étonnement. Voulant faire preuve de son zèle, il courut au palais, et d’un air mystérieux demanda à être reçu immédiatement par le roi.

Le monarque, fit introduire sur le champ le chef de la police, qui lui apprit ce qui venait d’avoir eu lieu. On s’imagine la surprise du roi. Voulant éclaircir la chose, il fit de nouveau appeler son premier ministre.

Ja-Jyo-Mi accourut avec empressement. Dès qu’il fut arrivé, le roi lui tendit la fameuse lettre,