diatement des ouvriers pour procéder à l’érection du monument.
Avant d’arriver au temple de Ro-ja, Tcheng-Si, en passant près de la forêt de bambous, rappela à son fils dans quelles tristes circonstances il était venu au monde. Tous ces souvenirs arrachaient des larmes à la mère infortunée, et ses enfants, de leur côté, ne pouvaient s’empêcher de laisser paraître leur profonde émotion.
La sœur Out-Poug ne s’attendait pas à revoir si promptement Tcheng-Si et sa bru.
— Voici mon fils, dit l’ancienne compagne de la religieuse.
San-Syeng adressa à la religieuse de chaleureux remerciements pour toute la bonté qu’elle avait témoignée à Tcheng-Si.
— Ne me remerciez pas, Monsieur, dit la sœur, je n’ai fait que mon devoir en protégeant une femme malheureuse. C’est le Bouddha qui a eu pitié d’elle et qui l’a récompensée de sa piété et de sa longue attente en lui permettant de vous retrouver.