le rejoindre, et j’espère être bientôt auprès de lui.
— Quel âge a-t-il ?
— Nous sommes à peu près aussi âgés l’un que l’autre. Mais pourquoi toutes ces questions ?
Tjyeng-Si ne répondit pas immédiatement. Ses yeux étaient gonflés de larmes. Tout à coup, elle éclata en sanglots.
— Mon fils ! mon pauvre fils ! Où es-tu ? dit-elle.
Ces paroles frappèrent très vivement Tjyang-So-Tyjei. Est-ce que cette pauvre femme serait la mère de mon mari ? songea-t-elle.
Elle attira doucement vers elle sa pauvre compagne tout en larmes, et lui demanda :
— Votre fils s’appellerait-il San-Syeng ?
A ce nom, Tjyeng-Si, plus émue que jamais s’écria :
— Oui, c’est ainsi que je l’ai nommé, et j’ai moi-même inscrit sur le bras de mon enfant ce nom de San-Syeng en caractères ineffaçables. Cette bague que j’ai regardée tout à l’heure je