malheureusement mort. Peut-être cependant trouvera-t-on un membre de la famille royale pour prendre le pouvoir.
— Et si, par hasard, il n’était pas vrai que le fils du roi soit mort ?
— Rien ne serait plus simple que de lui donner la succession de son père.
— Vous raisonnez parfaitement, reprit San-Syeng. Vous jouissez d’un grand crédit auprès du peuple et êtes l’ami du mandarin. Voulez-vous que nous tentions l’entreprise ?
— Très volontiers, répondit l’hôtelier. Nous allons tout combiner. Mais, il faut que je vous quitte un instant.
Resté seul avec Ki-si, San-Syeng lui demanda :
— Voulez-vous vous réunir à nous pour combattre Ja-Jo-Mi ?
A cette demande le prince, qui depuis quelques instants semblait en proie à un malaise étrange, s’abattit sur le sol, évanoui.
San-Syeng s’empressa de prodiguer ses soins au jeune prince. Celui-ci semblait inanimé et était