Page:Anonyme - Le Bois sec refleuri, 1895.pdf/158

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de Tchyo-To. Le général, très inquiet, ordonna de redoubler de surveillance autour du mur qui entourait le jardin. On devait arrêter toute personne qui essaierait de sortir.

D’autres soldats reçurent mission d’aller combattre l’incendie. Il était trop tard. La maison ne formait plus qu’un immense brasier.

— Qu’on cherche partout le fils du roi, ordonna le général. S’il n’est pas mort, il doit être caché dans le jardin. Qu’on fouille dans tous les coins et recoins.

Ce fut sans succès. Le général en conclut que le prisonnier avait péri dans les flammes. Il le fit immédiatement savoir à Ja-Jo-Mi.

A cette nouvelle le premier ministre éprouva une vive joie. La mort du roi légitime écartait le dernier obstacle à l’exécution de son plan. Aussitôt il manda près de lui le général qu’il avait envoyé à Tchyo-To. Le général accourut.

— Quel bonheur ! lui dit Ja-Jo-Mi. Un évènement aussi heureux pour nous mérite d’être fêté. Faites